Boxe : Bivol exige un combat revanche contre Beterbiev

Le boxeur russe Dmitry Bivol ne digère tout simplement pas sa défaite contre Artur Beterbiev.

Mercredi, son avocat, Patrick English, a fait parvenir une lettre aux quatre présidents des principales fédérations internationales de boxe où il leur demande d’ordonner un match revanche.

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Samedi dernier, Beterbiev est devenu samedi le champion unifié des mi-lourds (175 lb) en défaisant Bivol dans une décision partagée. Celui qui détenait déjà les ceintures WBC, WBO et IBF a ainsi subtilisé le titre WBA à Bivol. Deux des juges ont remis des cartes favorables au Montréalais d’adoption (115-113 et 116-112), tandis que l’autre a opté pour un verdict nul (114-114).

Pour soutenir la cause de Bivol, English a invoqué l'une des décisions les plus controversées de l'histoire de la boxe soit le match nul pour le titre incontesté des poids lourds entre Lennox Lewis et Evander Holyfield en 1999. L’avocat représente Main Events depuis très longtemps. Il s’agit de la compagnie de promotion qui représentait Lewis.

«En 1999, j'ai eu l'honneur de représenter le champion des poids lourds Lennox Lewis», a écrit English dans sa missive.

«Le 13 mars de cette année-là, il a affronté le champion des poids lourds Evander Holyfield au Madison Square Garden pour unifier les titres IBF, WBA et WBC. Le résultat de ce combat a été l'un des plus controversés de l'histoire, avec un match nul très contesté. Les amateurs de boxe ont exigé un match revanche. Les combattants voulaient un match revanche. J'ai déposé une demande appropriée auprès des organisations de classement pour obtenir un match revanche. Les présidents des organisations de classement se sont rapidement réunis et ont ordonné un match revanche. Aujourd'hui, je fais cette demande au nom de Dmitry Bivol.»

«Les circonstances sont similaires à celles de Holyfield/Lewis... Le résultat a été une décision majoritaire très contestée, que Beterbiev a remportée aux points. Dire que la décision a été vivement contestée est un euphémisme», a poursuivi l’avocat.