Barré-Boulet savait qu'il ne serait pas réclamé, mais il surveillait son téléphone

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LAVAL – L’entraînement du Rocket de Laval et surtout les entrevues d’après-séance étaient particulièrement attendus par quelques journalistes venus à la rencontre de l’attaquant Alex Barré-Boulet, mardi à la Place Bell.

Non, les scribes présents au domicile du club-école du Canadien n’avaient pas nécessairement envie de parler du match local inaugural prévu vendredi face au Crunch de Syracuse. Ce sont plutôt les états d’âme d’un ancien porte-couleurs de la filiale du Lightning de Tampa Bay, justement, qui intéressaient l’auditoire. Et les admirateurs du hockeyeur en cause peuvent se rassurer: il est loin de céder à la déprime, bien au contraire.

Comme il l’a mentionné en fin d’entrevue, Barré-Boulet n’en est pas à son «premier barbecue»: il a déjà vécu des rétrogradations à la Ligue américaine de hockey (LAH), et celle confirmée par le Tricolore lundi, après que le Québécois eut passé par le ballottage, s’est ajoutée à une série de transferts imposés au cours de sa carrière de 295 parties de la LAH et de 70 autres de la LNH.

Sans vouloir créer de vagues, Barré-Boulet a néanmoins été franc à propos de ses visées. Il se voit dans la LNH.

«Je savais que c’était le début de la saison et qu’il n’y avait pas beaucoup de blessures ailleurs. Je savais probablement que je ne serais pas réclamé. Je surveillais, mais cela ne m’a pas empêché de faire ma journée. J’aurais aimé obtenir une autre chance dans la LNH, mais là, je suis ici et je ferai tout pour revenir avec le Canadien», a-t-il promis.

«Ça ne faisait pas longtemps que la saison était commencée, mais ça fait partie de la game. En haut, ils ont des jeunes qui doivent jouer et accumuler du millage, et je comprends la décision... Je savais qu’il y aurait probablement une rotation. Ça ne sert à rien d’avoir dans les estrades des gars de 21, 22 ans qui ne jouent pas. J’étais déçu, mais je comprenais», a également spécifié celui ayant participé aux deux premiers affrontements de la campagne du CH.

L’attitude sera primordiale

S’il digère tant bien que mal le verdict de l’entraîneur-chef du Canadien, Martin St-Louis, qui lui a d’ailleurs déclaré de vive voix son intention d’utiliser des jeunes comme Emil Heineman et Oliver Kapanen, Barré-Boulet a désormais à se familiariser avec une nouvelle voix: celle de Pascal Vincent.

«C’est la première fois que je lui parlais et il a une attitude exemplaire. Son objectif est de retourner avec le Canadien et de ne pas lui donner le choix de le rappeler. Il a 27 ans, c’est un homme et pas un enfant. Il comprend la situation, a émis le pilote du Rocket. Jusqu’ici, c’est short and sweet, mais je suis impressionné.»

Et dans le cas d’un vétéran de la LAH, c’est de montrer la voie à suivre aux plus jeunes. D’ailleurs, lors de cette intense séance de plus d’une heure, mardi, Barré-Boulet et Brandon Gignac ont été jumelés à Joshua Roy, qui a connu un mauvais camp préparatoire à Montréal aux dires de plusieurs.

«Je vous rappelle qu’il a seulement 21 ans. Je ne suis pas d’accord pour dire cela, mais en ce qui concerne le leadership d’Alex sur lui, là, je vous rejoins à 100%, a répondu Vincent à l’auteur de ces lignes. Je sens l’énergie de ce groupe tissé serré et chacun doit accepter son rôle. Maintenant, je m’attends à ce qu’Alex assume son rôle de leader.»

Sur la glace, toutefois, que peut-on dire à un hockeyeur ayant une expérience substantielle dans la LAH? Comment peut-il s’améliorer à ce niveau?

«Écoutez, j’ai 53 ans, et moi-même, j’en apprends encore tous les jours. Dans son cas, ça peut être mieux placer son bâton sur la patinoire, se positionner plus adéquatement dans certaines situations», a philosophé Vincent lorsque nous l’avons interrogé.

Barré-Boulet est all in

Ainsi, le mental du principal intéressé va bien, selon lui et son supérieur immédiat derrière le banc.

«Au début de l’année, j’étais super content de faire partie des 23 joueurs. C’était une belle semaine et je ne m’y attendais pas tout de suite. Je savais cependant que des blessés revenaient et qu’il fallait se battre chaque jour pour garder mon poste, a souligné Barré-Boulet. Si je remonte, ce sera à moi de prendre des places.»

«Le défi, c’est quand cela survient pour la première fois. Souvent, ces gars n’ont jamais été retranchés de leur vie. Sans appeler cela une coupure, il a été rétrogradé. Mais il l’a déjà vécu et peut utiliser cela positivement, puisqu’il sait à quoi s’attendre. Il est all in et veut faire les bonnes choses à Laval», a renchéri l’entraîneur.

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