Voici les aliments qui seront les plus touchés ou les plus épargnés par l’inflation en 2025

L’année 2025 promet de ne pas être tendre pour le portefeuille des Québécois et des Canadiens, notamment à l’épicerie. 

Selon une étude menée par plusieurs universités canadiennes, le total des dépenses annuelles pour une famille de quatre personnes devrait grimper de 800$ au cours de la prochaine année.

«On s’attend à une hausse de 3 à 5%. Pour le Québec particulièrement, on s’attend à une hausse qui va se rapprocher du 5%, malheureusement», a expliqué le spécialiste de l’industrie agroalimentaire à l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois, en entrevue à LCN.

Certaines rangées de l’épicerie devraient être moins atteintes que d’autres par l’inflation, mais dans d’autres rayons, il faut s’attendre à une hausse considérable des prix.

Voici d’abord les aliments qui devraient être les plus touchés par l’inflation.

Viande 

Le prix du bœuf, en particulier, devrait augmenter significativement en 2025, soutient Sylvain Charlebois.

Légumes 

La baisse du dollar canadien actuelle, et celle anticipée pour 2025, réduit le pouvoir d’achat des importateurs québécois et canadiens.

Oranges

«Pour les fans d’oranges et de jus d’orange, on s’attend à des hausses aussi en 2025 en raison des changements climatiques», indique le spécialiste de l’industrie agroalimentaire.

Café et chocolat 

La hausse du prix du cacao et du grain de café devrait se poursuivre au cours de la prochaine année.

Il y a tout de même quelques catégories d’aliments qui seront davantage épargnées par l’inflation. Voici lesquelles.

Fruits 

À l’exception des oranges, le prix des fruits ne devrait pas trop augmenter au cours de la prochaine année, estime Sylvain Charlebois.

Pâtes alimentaires 

Il ne faut pas s’attendre à d’importantes hausses de prix pour cette catégorie.

Boulangerie 

Le prix du pain et des autres produits de la boulangerie sera «moins un problème en 2025», indique l’expert, qui s’attend à «des hausses très modestes».

Produits laitiers 

«On s’attend à des hausses d’environ 1% au plus», mentionne le spécialiste de l’industrie agroalimentaire.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.