Une année mouvementée à Ottawa en 2025

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Dire que l’année 2025 sera mouvementée sur la scène fédérale est un euphémisme. Elle risque d’être carrément historique, avec un nouveau président hors norme aux États-Unis et des élections générales au Canada. Justin Trudeau survivra-t-il à 2025? Donald Trump mettra-t-il ses menaces de tarifs à exécution? Le Canada aura-t-il un nouveau premier ministre? Des questions auxquelles nous aurons les réponses au courant des prochains mois.

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Une élection, mais quand?

Bloc parlement canada

Photo FOTOLIA

Grâce à l’appui du Nouveau Parti démocratique (NPD), Justin Trudeau a réussi à repousser la date d’expiration de son gouvernement minoritaire et à se maintenir au pouvoir.

L’année 2025 marque la fin de cette route.

Aurons-nous droit à des élections ce printemps, cet été ou plus tard à l’automne?

Les trois partis d’opposition – le Parti conservateur, le NPD et le Bloc Québécois – doivent s’allier pour faire tomber le gouvernement, à moins que Justin Trudeau déclenche lui-même des élections.

Les conservateurs de Pierre Poilievre et le Bloc Québécois d’Yves-François Blanchet étaient jusqu’à tout récemment les seuls à demander ouvertement un scrutin. Le NPD de Jagmeet Singh, après le chaos créé par la démission de l’ex-ministre des Finances Chrystia Freeland, se range maintenant dans ce camp.

En panne sèche dans les sondages, les libéraux retardent l’inévitable, mais il semble maintenant acquis que des élections auront lieu plus tôt que tard.

Aux premières loges de Trump

Bloc parlement canada

Photo AFP

Donald Trump deviendra officiellement le 47e président des États-Unis le 20 janvier prochain. Le Canada et la planète entière retiennent déjà leur souffle.

Quelles conséquences aura le début de sa présidence sur le Canada?

Mettra-t-il sa menace de tarifs de 25% sur les importations canadiennes à exécution?

Lèvera-t-il le ton face au Canada afin de nous convaincre d’investir plus dans notre défense nationale?

Mettra-t-il en place son plan de déportation de millions de personnes, ce qui pourrait avoir d’énormes conséquences sur la frontière, comme durant sa première présidence?

Retirera-t-il son engagement face à l’Ukraine ou à l’OTAN?

Va-t-il continuer à se moquer de nous avec ses mauvaises blagues sur l’annexion du Canada par les États-Unis?

La liste de questions est longue. C’est sans compter ce qui est impossible à prévoir avec ce président.

L’année de la vérité pour Trudeau

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Photo d’archives

Cette année, le sort de Justin Trudeau sera fixé. Sera-t-il poussé à démissionner? Réussira-t-il l’improbable en remportant une quatrième élection d’affilée? Subira-t-il la cinglante défaite qu’annoncent les sondages depuis un an et demi?

Après neuf ans au pouvoir, c’est l’année de vérité pour le chef libéral, dont le leadership ne tient plus qu’à un fil après la démission surprise de Chrystia Freeland.

Plus question pour lui de repousser l’échéancier.

Une défaite ou une démission fermerait un long chapitre du PLC, que Justin Trudeau a ressuscité contre toute attente en 2015 après le scandale des commandites.

Une victoire contre Pierre Poilievre et Jagmeet Singh ferait de Justin Trudeau le premier premier ministre à remporter quatre élections de suite en plus de 100 ans.

Une partie de l’héritage de Justin Trudeau s’écrira en 2025. Reste à savoir s’il survivra aux prochaines semaines, ce qui est loin d’être clair.

Jagmeet aussi joue son avenir

Bloc parlement canada

Photo d’archives

Depuis que Jagmeet Singh est chef du NPD, le parti vivote dans les intentions de vote, à moins de 20%. En même temps, son entente avec les libéraux lui a permis d’obtenir des gains politiques tangibles et bien réels, comme le programme de soins dentaires.

Un héritage politique pour l’instant mi-figue mi-raisin pour Jagmeet Singh depuis 2017, entre l’avancement de ses politiques et les défaites électorales.

Le NPD se retrouve aujourd’hui coincé entre Pierre Poilievre, qui courtise le vote des syndiqués et des travailleurs, et les libéraux, qui ont adopté de grands pans du programme du NPD pour rester au pouvoir.

Jagmeet Singh réussira-t-il à s’imposer comme l’alternative à Pierre Poilievre à la place de Justin Trudeau?

Sa survie politique en dépend.

Le point sur l’ingérence étrangère

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Photo fournie par UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE

Qui dit année électorale dit risque d’ingérence étrangère. Nous savons déjà que les scrutins de 2019 et de 2021 ont été entachés par l’influence d’acteurs malveillants qui opéraient pour le compte de pays étrangers. Après des mois de travaux, la Commission sur l’ingérence étrangère déposera son rapport final dans quelques semaines.

L’échéance tombe à point puisque les Canadiens seront bientôt appelés aux urnes.

Les conclusions de la commissaire Marie-Josée Hogue sont susceptibles de jeter un nouvel éclairage sur les risques qui guettent les partis politiques fédéraux et notre système électoral.

Le processus de nomination de candidats est une des principales portes d’entrée de l’ingérence. Or, les principaux partis refusent de changer leurs règles.

Accepteront-ils finalement d’aller au fond des choses afin de faire face à la menace qui les guettera assurément au cours de ce nouveau cycle électoral?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

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