Un premier album pour la chanteuse country de Québec Allison Daniels: «Keith Urban m’a donné confiance en moi»

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Si la chanteuse country de Québec Allison Daniels devient un jour une étoile de la musique country, comme elle le souhaite, un certain Keith Urban pourra se vanter d’avoir joué un rôle important dans son cheminement.

C’était un soir de juillet 2015, à Québec. Comme elle le faisait dans chaque ville où elle chantait, la vedette country avait organisé à la radio un concours visant à trouver une voix féminine pour lui donner la réplique durant la chanson We Were Us.

La jeune Allison, 20 ans, avait été l’heureuse élue. Elle s’était retrouvée devant des dizaines de milliers de personnes, sur les plaines d’Abraham.

Allison Daniels, future étoile canadienne du country?

Moment magique: chanter avec Keith Urban sur les plaines d’Abraham. Photo fournie par ALLISON DANIELS

«Avant de monter sur scène, je pensais que j’allais mourir», se remémore celle qui lance, ces jours-ci, son premier album en carrière, intitulé W.

Tout s’est finalement bien passé. «Keith Urban, dit-elle, m’a vraiment donné confiance en moi. Ça m’a prouvé que je pouvais faire des grandes choses et ça m’a montré que je devais toujours rester humaine, comme Keith Urban l’est.»

«Peut-on se parler?»

Même si elle jouait de la musique et chantait depuis l’âge de 12 ans, cette expérience, par ailleurs cruciale, n’a pas pavé immédiatement la voie à l’enregistrement d’un premier album.

Allison Daniels, future étoile canadienne du country?

Allison Daniels demeure à Québec. Photo CÉDRIC BÉLANGER

Allison Daniels a plutôt participé à des concours – elle a atteint l’étape des quarts de finale de La Voix en 2019 –, fait la première partie de Tim Hicks, en 2018, tout en tentant de trouver son style et de s’entourer des bonnes personnes pour mener à bien son projet d’album.

Un jour, elle a décidé d’envoyer ses chansons à quelques maisons de disques. La première à répondre? 604, une maison de disques de Vancouver cofondée par Chad Kroeger, le chanteur de Nickelback, et dont les albums sont distribués par Warner Music.

«J’ai reçu un courriel de Jonathan [Simkin, l’autre fondateur]. Il m’a dit: "J’aime tes chansons, peut-on se parler?"»

Quelques appels Zoom plus tard, «ça cliquait», raconte-t-elle.

La seule qui aimait le country

Le premier fruit de cette collaboration est apparu sur les plateformes musicales, en février dernier, sous la forme d’un premier extrait, Who, What, Where, When, Why. Allison Daniels a depuis lancé trois autres chansons avant la sortie, le 6 septembre, de son premier album.

Le vidéoclip a déjà amassé un respectable score de près de 700 000 visionnements sur YouTube. We Both Know, paru quelques semaines plus tard, approche les 760 000 visionnements.

L’autrice-compositrice-interprète épice son country, y découvre-t-on, en lui ajoutant une dose de rock, de blues et de pop.

«J’ai toujours fait du country, confie cette admiratrice de Carrie Underwood et de la Taylor Swift des débuts. Dans ma famille, personne n’en écoutait. Mes amis non plus n’en écoutaient pas quand j’étais ado. Aujourd’hui, tous mes amis et mes parents en écoutent parce que c’est plus populaire et un peu aussi à cause de moi.»

Il ne reste qu’à leur souhaiter de pouvoir aller acclamer Allison sur les plus grandes scènes du Québec, du Canada et, pourquoi pas, des États-Unis.

L’album W, d’Allison Daniels, sera offert dès le 6 septembre.

En concert gratuit le 7 septembre, au festival St-Roch XP, à Québec.

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