Tous à genoux devant Trump

2 days ago 8

Il n’est pas encore au pouvoir que déjà le bully américain déstabilise son système et les relations avec des partenaires fiables.

Si certains observateurs prétendent encore qu’il n’est pas sérieux ou qu’il ne s’agit que d’une tactique de négociation, au moins deux dossiers me semblent déjà très préoccupants.

Zuckerberg imite Musk

Nous apprenions hier que le grand patron de Meta, Mark Zuckerberg, cessait la vérification des faits aux États-Unis. C’est moins cette décision que les arguments invoqués qui me troublent.

Qu’on dise que lutter contre la désinformation est une tâche titanesque et onéreuse est une chose, mais qu’on affirme sérieusement que les vérificateurs de faits étaient trop biaisés en est une autre.

Pensez-y une seconde. Nous avons des opinions diverses, souvent diamétralement opposées, mais nous avons, ou devrions, avoir tous les mêmes faits!

On ne parle pas ici d’une quête illusoire de LA «vérité», simplement de distinguer une réalité d’une chimère.

Les mondes de l’éducation et des médias sont plus que jamais des remparts contre la désinformation.

Les X, Facebook ou TikTok sont devenus les principales sources d’information et on laisse, au nom de la liberté d’expression, foisonner des propos contre lesquels on sévirait s’ils étaient exprimés ailleurs.

Ce n’est pas verser dans la propagande que de relever les mensonges, le racisme, la misogynie, l’homophobie ou la transphobie.

Nous devrions tous nous inquiéter du fait que les Musk, Bezos, Zuckerberg et plusieurs autres, pourtant richissimes et puissants, lèchent les bottes du président élu en espérant éliminer les quelques contrepoids existants qui limitent leur domination quasi totale.

Le test canadien

Pour la première fois hier, Justin Trudeau, Mélanie Joly et Pierre Poilièvre ont réagi plus vigoureusement aux menaces que Trump laisse planer sur le Canada. Il était plus que temps, mais ce n’est indéniablement pas assez.

Plutôt que de s’en prendre à ceux qui devraient être les véritables rivaux des États-Unis, la Chine et la Russie, le 47e président brasse la cage du Panama, du Mexique, du Groenland et du Canada.

Pendant les plus récentes négociations du libre-échange, le duo Trudeau-Freeland ignorait les remarques intempestives de Trump, se concentrant plutôt sur le travail à la table de négociation. Ça ne suffit plus.

Si le Canada cède devant le bully, la brute, Trump aura réussi un premier test. Si le Canada ne résiste pas, quel message va-t-on envoyer aux autres pays de l’OTAN? Aux autres alliés économiques ou diplomatiques des Américains? Aux pays qui croient encore dans un État de droit international?

Non seulement le Canada doit se tenir debout, il doit lancer un appel à la résistance à tous ceux qui peuvent être des alliés face à l’intimidation.

Ces alliés peuvent être des États américains avec lesquels nous entretenons de bons liens depuis longtemps, mais surtout ceux qui, déjà inquiets de la progression de la Chine, doivent rappeler au géant américain qu’il ne peut plus dominer seul.

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