Succession de Justin Trudeau: quatre ministres en réflexion, dont trois Québécois

2 days ago 8

OTTAWA | La course à la chefferie du Parti libéral du Canada se dessine tranquillement et au moins quatre ministres fédéraux, dont trois Québécois, disent être en réflexion pour succéder à Justin Trudeau à la tête du parti et du pays. 

• À lire aussi: Trudeau est «l’artisan de son malheur», LeBlanc est le meilleur successeur, dit Lightbound

• À lire aussi: Voici sept scandales qui ont marqué le passage de Justin Trudeau au pouvoir

• À lire aussi: Justin Trudeau quitte la direction du Parti libéral du Canada

Après François-Philippe Champagne mardi, c’était au tour de la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, d’annoncer qu’elle considérait se lancer dans la course, mercredi.

CPAC

Avant la longue réunion du caucus libéral à Ottawa, Mme Joly a dit avoir reçu «beaucoup d’appuis à travers le pays» et avoir rencontré son équipe de «proches conseillers» à plusieurs reprises pour en discuter dans les derniers jours.

Pourrait-elle jongler avec le dossier tumultueux des Affaires étrangères et mener une course politique en même temps? «Ce sera au premier ministre et au parti à décider, mais ça fait partie aussi de ma réflexion», a-t-elle déclaré.

CPAC

Un troisième Québécois pense aussi sauter dans la mêlée: le ministre du Travail et ancien président du PLC, Steven MacKinnon, qui a mis l’accent sur son expérience en politique et sur sa maîtrise des deux langues.

CPAC

Le quatrième à avoir publiquement fait part de sa réflexion est le ministre des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson.

La course prendrait toutefois une tout autre allure si l’ancienne ministre Chrystia Freeland décidait de plonger. Les rumeurs continuent de courir concernant l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, et l’ancienne première ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark.

LeBlanc passera son tour

Plusieurs voyaient le ministre des Finances, Dominic LeBlanc, comme potentiel remplaçant de Justin Trudeau.

À la surprise de plusieurs, l’Acadien du Nouveau-Brunswick a décidé de passer son tour en raison du travail colossal qui l’attend aux Finances dans un contexte de guerre commerciale avec les États-Unis de Donald Trump.

«La menace que ces tarifs représentent pour le bien-être économique de notre nation et pour le gagne-pain d’innombrables familles canadiennes ne peut pas être sous-estimée – et en tant que telle, elle ne requiert rien de moins que mon attention pleine et entière», a-t-il écrit dans une déclaration.

Sa décision a de quoi réjouir ses adversaires, mais pas certains de ses collègues qui souhaitent le voir changer d’idée: au moins cinq libéraux, incluant le député de Québec Joël Lightbound, tentent de convaincre M. LeBlanc d’«effacer son tweet» et de reconsidérer la chose.

Un chef bilingue

Le lieutenant du Québec pour le gouvernement, Jean-Yves Duclos, juge que le prochain chef devra absolument être bilingue.

Steven MacKinnon, un libéral de longue date élu dans Gatineau, qui maîtrise les deux langues, estime que le bilinguisme ne suffit pas: il faut «savoir apprécier» le «fait francophone au Canada», au Québec et ailleurs au pays.

*** Disclaimer: This Article is auto-aggregated by a Rss Api Program and has not been created or edited by Bdtype.

(Note: This is an unedited and auto-generated story from Syndicated News Rss Api. News.bdtype.com Staff may not have modified or edited the content body.

Please visit the Source Website that deserves the credit and responsibility for creating this content.)

Watch Live | Source Article