Retrouvé sans vie devant un poste de la SQ: des soupçons de négligence criminelle causant la mort émergent

Un homme pourrait faire face à des accusations criminelles en lien avec la mystérieuse découverte du corps inanimé d’un homme de 23 ans, la semaine dernière, à Salaberry-de-Valleyfield, devant un poste de police de la Sûreté du Québec (SQ).

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Le suspect, âgé de la trentaine, a été arrêté à l’aube du week-end, puis relâché.

Il serait soupçonné de négligence criminelle causant la mort, d’outrage à un cadavre et de possession d’une arme à feu prohibée, a-t-on appris.

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) veillera à autoriser les chefs d’accusation pouvant être portés contre le suspect.

Le ministère public a indiqué au Journal ne détenir «aucune information de nature publique» à ce sujet, lundi après-midi.

Circonstances nébuleuses

Selon nos informations, la victime qui a été localisée dans un véhicule par les autorités, vendredi, est Alejandro Whalley-Blanco.

Il se trouvait devant un poste de la SQ dans la MRC de Beauharnois-Salaberry, sur la rue Hébert.

Il est possible que le défunt ne se soit pas rendu seul sur les lieux, lui qui aurait été blessé par une arme à feu.

Dans les premières heures de l’enquête, vendredi, la police n’avait pas été en mesure d’avancer si un acte criminel ou un geste volontaire était à l’origine du drame.

D’ailleurs, alors que le fil des événements demeure nébuleux, l’affaire est encore officiellement traitée comme une mort suspecte et non comme un meurtre.

Connu des autorités

Alejandro Whalley-Blanco a eu affaire avec les tribunaux à diverses reprises dans les dernières années, ce qui lui a valu quelques séjours derrière les barreaux, selon nos recherches.

En février dernier, il a écopé d’un an de détention, notamment pour trafic de substances et de possession en vue de faire du trafic.

Compte tenu de sa détention préventive, il ne lui restait que huit mois à purger.

Il a également été condamné pour vol, harcèlement criminel et possession non autorisée d’une arme prohibée.

Plusieurs membres de son entourage ont témoigné de leur chagrin sur les réseaux sociaux.

«Mon frère que j’aime tant, j’ai le cœur gros, tu ne méritais pas sa pantoute, écrit Pamela Whalley-Blanco. Si seulement je pouvais te serrer une dernière fois dans mes bras.»