Plus de professeurs musulmans: Justin Trudeau ne demande pas la démission d’Amira Elghawaby

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OTTAWA | Le premier ministre Justin Trudeau n’a pas l’intention de demander la démission de sa représente spéciale en matière de lutte contre l’islamophobie, qui a créé la controverse en invitant les universités à embaucher plus de professeurs musulmans.

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Invité à commenter la réaction de Québec, qui demande la démission d’Amira Elghawaby, M. Trudeau n’a pas répondu directement, soulignant plutôt que les universités doivent embaucher d’abord et avant tout «les personnes les plus qualifiées».

«Chaque université a des politiques pour s’assurer que leur faculté est le reflet de la diversité canadienne», a affirmé le premier ministre en point de presse dans la région de Montréal, ajoutant que Mme Elghawaby est «indépendante».

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La proposition de Mme Elghawaby vise à lutter contre «le harcèlement, les menaces et la violence» subis sur les campus par les manifestants propalestiniens, écrit-elle dans une lettre envoyée aux collèges et universités le 30 août dernier.

«Cela a coïncidé avec une hausse marquée des incidents d’islamophobie et de haine envers les Arabes et les Palestiniens, qui ont été documentés par des organisations de la société civile et des services de police», souligne-t-elle dans la missive de trois pages.

François Legault, qui partageait la scène avec le premier ministre Trudeau, a jugé «totalement inacceptable» la proposition de l’émissaire fédérale de la lutte contre l’islamophobie de «favoriser un groupe religieux alors qu’on est dans un état laïque».

«Non seulement c’est une compétence du gouvernement du Québec, mais c’est une compétence des universités», a-t-il tranché.

La suggestion de Mme Elghawaby a été accueillie encore plus froidement par la ministre québécoise de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, qui a réclamé à nouveau son départ.

«Je suis vraiment estomaquée par la teneur des déclarations et propos de Mme Elghawaby», a affirmé la ministre Déry.

«On demande, au nom du gouvernement, sa démission. Je pense qu’elle n’a plus la légitimité de siéger et d’occuper cette fonction-là», a-t-elle ajouté.

Selon Mme Déry, ce type de proposition ne fait qu’envenimer une situation déjà très tendue en raison du conflit entre Israël et le Hamas.

«[Mme Elghawaby] en ayant cette fonction-là de représentante de l’État fédéral, je pense qu’on doit créer des ponts, qu’on doit être capables tous ensemble de minimiser les tensions et de s’assurer que le climat soit sain et sécuritaire sur les campus. Là, on ne fait qu’alimenter les tensions», souligne Pascale Déry.

Justin Trudeau invite les Canadiens à avoir «toutes sortes de conversations» afin de «nous rapprocher les uns des autres et se comprendre les uns les autres».

«Ça prend un petit peu plus de vivre ensemble, je trouve», a-t-il conclu.

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