Plus de professeurs musulmans dans les universités: Québec réclame la démission d'Amira Elghawaby

La proposition de la représentante du fédéral en matière de lutte contre l’islamophobie ne passe tout simplement pas pour le gouvernement Legault.

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En entrevue à LCN, la ministre québécoise de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, a réclamé à nouveau le départ de Mme Elghawaby, après que cette dernière a recommandé aux universités canadiennes d’embaucher davantage de professeurs musulmans, arabes et palestiniens.

«Je suis vraiment estomaquée par la teneur des déclarations et propos de Mme Elghawaby», a affirmé la ministre Déry.

«On demande, au nom du gouvernement, sa démission. Je pense qu’elle n’a plus la légitimité de siéger et d’occuper cette fonction-là», a-t-elle ajouté.

Selon Mme Déry, ce type de proposition ne fait qu’envenimer une situation déjà très tendue en raison du conflit entre Israël et le Hamas.

«En ayant cette fonction-là de représentante de l’État fédéral, je pense qu’on doit créer des ponts, qu’on doit être capables tous ensemble de minimiser les tensions et de s’assurer que le climat soit sain et sécuritaire sur les campus. Là, on ne fait qu’alimenter les tensions», souligne Pascale Déry.

La ministre du gouvernement Legault rappelle que Mme Elghawaby n’en est pas à sa première controverse.

En 2019, celle-ci avait écrit dans une chronique que les Québécois semblaient influencés par un «sentiment antimusulman».

Le gouvernement Legault avait alors voté une motion pour dénoncer ces propos, réclamant du même coup la démission de la représentante du fédéral.

«Elle traitait le Québec, les Québécois et le premier ministre, M. Legault, de racistes et d’antimusulmans», soutient Pascale Déry.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.