Notre palmarès des 25 athlètes québécois les plus dominants depuis 25 ans

Ils vous ont fait crier dans votre salon ou dans les estrades. Leur sourire après la victoire a rempli votre cœur de joie. Vous avez peut-être même versé une petite larme avec eux. En bref, ils vous ont rendu fier et alors que le présent siècle fêtera sous peu son 25^e anniversaire, Le Journal a voulu les célébrer. Voici notre palmarès des 25 athlètes québécois les plus dominants des 25 dernières années.

Un palmarès, vous le verrez, dans lequel le hockey aura peut-être été moins omniprésent que par le passé. Mais ils y sont tout de même, les grands noms de notre sport national qui ont connu la gloire collective ou individuelle.

Ils sont entourés d’autres athlètes professionnels dont les succès ont fait rayonner le Québec à travers le monde, mais surtout, de ces athlètes amateurs qui ont brillé sur les plus grandes scènes, au fil des Jeux olympiques, paralympiques et des Championnats du monde qui ont animé le premier quart du XXI^e siècle.

Des débats intenses?

Dresser pareille liste n’a rien d’évident, d’autant plus que les 25 dernières années ont été riches en succès sportifs québécois. Afin d’établir le palmarès le plus juste possible – quoiqu’on ne doute pas qu’il fera l’objet de débats intenses dans vos maisons, au resto ou ailleurs! –, nous avons sondé l’ensemble de l’équipe des sports du Journal. Mais aussi, certains de nos journalistes retraités, qui ont couvert bon nombre des grands événements sportifs dans lesquels se sont illustrés nos athlètes.

Vous trouverez la liste des contributeurs plus bas. En somme, chacun d’eux a envoyé une liste de 25 noms. Une première place valait 25 points, une deuxième, 24, et ainsi de suite jusqu’au 25^e rang de chaque palmarès individuel qui valait un point. C’est grâce au total des points cumulés par chaque athlète que nous avons déterminé leur position finale. 

Chaque liste individuelle a été établie sur ces trois critères

1. L’athlète devait résonner et rayonner dans son sport, au sens où son nom devait être l’un des premiers mentionnés lorsqu’il était question de cette discipline (ou encore, de cette position, comme dans le cas d’un gardien de but).
2. L’athlète devait bien sûr avoir cumulé des titres ou des victoires, qu’ils fussent collectifs ou individuels. En bref, l’athlète devait avoir fait partie d’un palmarès à faire rêver la majorité de ses adversaires.
3. Le nombre de participants pratiquant la discipline dans laquelle l’athlète a brillé.

Voici le résultat. Bonne lecture... et à la fois bravo et merci à ces athlètes qui ont brillé tout en nous faisant rêver!

– Jessica Lapinski, avec la collaboration de Jean-Nicolas Blanchet, d’Etienne Bouchard, de Richard Boutin, de Stéphane Cadorette, de Nicolas Cloutier, de Marc de Foy, de Kevin Dubé, de Vincent Duquette, de Pierre Durocher, de Marc-Antoine Malo, de Denis Poissant, de Benoît Rioux et de François-David Rouleau.

25. Roberto Luongo – Hockey

L’un des gardiens les plus reconnus de sa génération, Luongo occupe le quatrième rang des cerbères les plus victorieux de l’histoire de la LNH, avec 489 gains. Sa longue carrière, qui l’a vu défendre les couleurs des Islanders, des Panthers et des Canucks, s’est échelonnée sur 19 saisons, de 1999 à 2019. Au fil des années, l’athlète de Saint-Léonard a pris part à six matchs des étoiles, a terminé en 2007 deuxième en lice pour le trophée Hart remis au joueur le plus utile, et a mis la main sur le William-Jennings, qui récompense le gardien ayant accordé le moins de buts dans une saison, en 2011. Cette année-là, il a aussi mené les Canucks en finale de la Coupe Stanley.

24. Félix Auger-Aliassime – Tennis

Auger-Aliassime est entré dans l’histoire du tennis en 2015, en devenant à 15 ans le plus jeune joueur à percer le top 800. Si sa carrière ne l’a peut-être pas encore mené au sommet de son potentiel, le Montréalais a tout de même réalisé plusieurs exploits qui ont fait parler du Québec à travers la planète tennis. «FAA» a remporté cinq titres de l’ATP à ce jour, dont trois consécutifs en octobre 2022, en plus d’avoir mis la main sur la coupe Davis la même année, ainsi que sur une médaille de bronze en double mixte aux Jeux olympiques en 2024. Le Québécois a aussi atteint le sixième rang mondial, son meilleur classement à ce jour.

23. Marianne St-Gelais – Patinage de vitesse courte piste

En 2010, la patineuse de vitesse de Saint-Félicien a conquis les amateurs de sport autant par ses prouesses sur la glace de Vancouver que par sa candeur devant les caméras. À ces Jeux, la jeune athlète a remporté l’argent au relais 3000 mètres. Elle a aussi célébré ses 20 ans en terminant deuxième au 500 mètres. Les Jeux suivants n’auront pas été couronnés d’autant de succès, mais St-Gelais peut se targuer d’avoir ajouté une autre médaille d’argent – au relais – à Sotchi, ainsi que d’avoir cumulé 11 médailles aux Mondiaux au fil de sa carrière.

22. Émilie Heymans – Plongeon

En 2012, l’athlète de Saint-Lambert est entrée dans l’histoire olympique canadienne en devenant la première plongeuse du pays à remporter quatre médailles olympiques. Cette année-là à Londres, Heymans a mis la main sur le bronze au tremplin de trois mètres, aux côtés de Jennifer Abel. Une distinction qui s’ajoutait à sa médaille d’argent au 10 mètres synchronisé (Sydney), à celle de bronze dans la même discipline raflée à Athènes, et à sa deuxième place individuelle au 10 mètres à Pékin. La plongeuse détient aussi trois médailles aux Mondiaux, dont l’or obtenu à la tour en 2003.

21. Alex Harvey – Ski de fond

Le fondeur de Saint-Ferréol-les-Neiges n’a jamais connu de gloire olympique, mais il a fait trembler les skieurs des pays scandinaves durant la majeure partie de la décennie 2010. Son palmarès glorieux, hors J.O., est étoilé d’un titre au départ de masse sur 50 km aux Mondiaux de 2017, ainsi que d’une victoire au sprint par équipe six ans plus tôt. À cela s’ajoutent une médaille d’argent et deux de bronze. Et personne qui était présent ce jour-là n’oubliera sa deuxième place sur les plaines d’Abraham, à la poursuite sur 15 km, dans ce qui fut l’ultime Coupe du monde de sa carrière.