Les wokes envahissent les musées!

1 week ago 9

Décidément, le mouvement woke étend ses tentacules dans les musées.

Le «genre» et «la décolonisation» sont les deux sésames qui vous permettent d’ouvrir toutes les portes.

Le musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ), une société d’État, vient de nommer sa nouvelle conservatrice de l’art moderne québécois (1900-1960) qui est spécialisée... en théorie du genre, en féminisme, en migration et en décolonisation. Une historienne de l’art, d’origine turque, qui s’intéresse depuis une décennie à une artiste turque.

Mais dans le milieu de l’art moderne québécois, c’est une inconnue!

Décoloniser l’art québécois?

«Une aberration!»: c’est comme ça qu’un de mes contacts dans le milieu des arts visuels québécois a réagi quand je lui ai annoncé qui vient de se voir confier la responsabilité de la collection d’art moderne québécois au MNBAQ. Il n’avait jamais entendu parler de Özlem Gülin Dağoğlu!

Voici comment le MNBAQ nous la présente:

«Avec son riche parcours académique, ses connaissances en art moderne, en particulier celui des femmes, et ses intérêts envers la migration, le genre et le postcolonialisme, Özlem Gülin Dağoğlu saura poser un regard frais et inédit sur la collection d’art moderne du MNBAQ».

C’est ça qu’on recherche au MNBAQ? «Un regard frais et inédit»? Je pensais qu’on cherchait quelqu’un qui avait une expertise, une compétence et des connaissances substantielles de cette collection nationale, qui est un bijou patrimonial précieux!

On nous parle du «riche parcours académique» de Madame Dağoğlu.

J’ai vérifié.

Comme chargée de cours à l’Université de Montréal, elle a enseigné «Art, genres et sexualités»: «Étude du rôle des genres et des sexualités dans l’œuvre d’art, sa production et sa réception. Critique des présupposés masculinistes de la discipline. Étude de la dialectique entre l’art et les mouvements féministes, gays et queers».

À McGill, elle a donné le cours «Postcolonialism»: «À travers l’exploration comparative et transnationale d’une série d’études de cas, le cours examinera les discours et théories postcoloniaux. Comment les œuvres d’art ont-elles favorisé ou remis en question l’impérialisme, ainsi que les constructions de race, de genre et d’identité?».

On ne peut pas faire plus woke que ça! C’est du wokisme pur jus!

Dans le site Academia, on ne trouve aucune publication de Madame Dağoğlu sur l’art moderne québécois. Sa dernière conférence à Montréal en 2023 s’intitulait: «Enfants, femmes et sexualité à la fin de l’Empire ottoman».

Et sa thèse de doctorat portait sur: «L’art et le féminisme dans un contexte de mondialisation, à travers la vie de la peintre Mihri Rasim (1890-1954)».

En 2011, à un Symposium des études islamiques de McGill, elle parlait de «La place des femmes dans la construction de l’identité nationale turque».

Autocritique

«Le MNBAQ est devenu un organe de propagande avec pour objectif de détruire l’histoire de l’art au Québec. La muséologie est à la dérive», m’a dit un autre intervenant, expert du milieu muséal.

Est-ce qu’il exagère?

Vous vous souvenez de l’exposition Picasso au MNBAQ en 2021? La première phrase du catalogue était: «Pablo Picasso était-il misogyne?». En complément de l’expo, on proposait une installation sur la grossophobie.

Si ce type de wokisme vous tombe sur les nerfs, attachez votre tuque avec de la broche!

Quelque chose me dit qu’avec une nouvelle conservatrice décolonialiste, genriste, antimasculiniste, anti-impérialiste, on n’en a pas fini avec l’autoflagellation.

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