«J’en trouve dans le lit de mon bébé»: des locataires de Châteauguay aux prises avec des coquerelles depuis 8 mois

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Des locataires d’un immeuble à logements de Châteauguay cohabitent avec des coquerelles depuis maintenant huit mois. Malgré des plaintes, ils disent que le propriétaire ne fait rien pour les aider.

Lors de son passage dans l’immeuble de la rue Primeau, TVA Nouvelles a constaté que les coquerelles étaient très nombreuses.

Les locataires sont à bout de souffle.

«C’est l’enfer! Ç’a commencé avec des souris et des dégâts d’eau», explique Artem Khramov, un locataire qui se trouve au troisième étage et qui y habite avec sa femme et ses deux jeunes enfants.

Il y a des pièges un peu partout dans ce quatre et demie et la quantité de coquerelles est impressionnante.

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Tout est scellé: la nourriture, les ustensiles et même la poubelle.

Le couple utilise des assiettes en carton pour se faciliter la vie et il doit toujours laver la vaisselle avant de l’utiliser. Des coquerelles se cachent souvent dans leur cafetière et leur micro-ondes.

«On ne peut pas rien garder d’ouvert. On ne peut pas rien laisser sur la table et sur le comptoir. Les bouloirs, on doit les rincer à chaque fois parce qu’il doit en avoir là-dedans. Même chose pour la machine à café. Dans le micro-ondes, ils s’infiltrent là-dedans», raconte M. Khramov.

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Le locataire explique que le pire se déroule la nuit.

«Ils sont rendus à monter sur nous pendant qu’on dort la nuit. J’en trouve dans le lit de mon bébé. Dans toutes les pièces qu’on va, on doit être d’attaque», poursuit le père de famille.

La situation est si problématique que Postes Canada a pris la décision de cesser toute la livraison du courrier à cet immeuble. «Il y a des insectes vivants dans vos boîtes à lettres, nous arrêtons la livraison. Veuillez nous contacter lorsque le problème sera résolu», peut-on lire sur la feuille affichée sur la porte d’entrée de l’édifice.

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Le scénario se répète dans le logement de Kramo Georges, qui a aussi de jeunes enfants.

Il est exaspéré par cette situation.

«C’est vraiment compliqué parce que même par moments, ils arrivent à monter dans les vêtements. C’est difficilement vivable. On ne peut pas s’imaginer de vivre comme ça dans ces conditions-là. Ce n’est pas acceptable», explique M. Georges.

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D’autres locataires rencontrés par TVA Nouvelles sont épuisés par la situation.

Malgré des plaintes au Tribunal administratif du logement, des mises en demeure et de nombreuses plaintes au propriétaire, cela aurait pris huit mois avant qu’un exterminateur ne passe. Pourtant, la situation ne s’est pas améliorée.

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Selon Daniel Desmarais, d’Extermination Rive-Nord, les locataires doivent s’assurer d’avoir une excellente hygiène et, pour le propriétaire, il doit faire davantage de traitements parce qu’un seul n’est pas suffisant.

«Une coquerelle doit manger. Une coquerelle va être attirée par la nourriture, le champ électromagnétique, tous les petits électroménagers qu’on va avoir dans une cuisine. Quand on est rendu au point où est-ce que j’en ai dans les chambres, tu le sais que la situation a dérapé. Donc, il y a quelque chose qui a mal été pris en charge initialement», raconte le propriétaire d’Extermination Rive-Nord.

Le propriétaire de l’immeuble est Martin Banoon, du groupe Banvest inc.

L’équipe de TVA Nouvelles s’est présentée à son bureau et il n’a pas voulu participer au reportage. Il a répondu «non» par l’entremise d’un agent de sécurité. Ce groupe n’en serait pas à son premier problème de salubrité.

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