J’ai vécu 2025, voici ce qui se passe dans le sport

J’ai encore réussi à louer la DeLorean de Retour vers le futur pour voyager dans le temps et j’ai pu voir tout ce qui se passait dans le monde du sport en 2025.

• À lire aussi: 2025, une année charnière pour Trump et Trudeau... mais aussi pour vous

• À lire aussi: Demidov, Chiefs, Verstappen...: 10 questions auxquelles 2025 répondra

J’avais réussi la même chose l’an dernier. J’avais vécu 2024 un an en avance. Il y a beaucoup de choses que j’avais vues qui ne se sont pas produites, mais d’autres oui quand même, dont que les Oilers allaient être finalistes, dont le record de médailles d’or du Canada aux Jeux de Paris. Avec beaucoup de modestie, voici ce que la magie a permis de me faire voir pour 2025. On se place donc au 1^er janvier 2026.

Le Canadien est dans le mix!

Finalement, le Canadien y est dans le mix. L’arrivée d’Aaron Ekblad, avec un contrat qui risque de mal vieillir, est tout de même venue transformer le visage du jeu défensif de l’équipe cette saison. Ekblad amène également du leadership et de l’expérience, ce qui faisait défaut avec le départ de David Savard à la date limite des transactions en mars dernier. La fin des contrats de Christian Dvorak et Joel Armia a aussi donné de la marge à Kent Hughes, qui a sorti le chéquier pour Ekblad. Le CH a aussi bien fait de garder Mike Matheson, qui brille encore plus, maintenant qu’il n’est plus obligé de tout faire. Avec Ekblad, Guhle, Matheson, Hutson, Reinbacher (qu’on vient de rappeler de Laval) et Xhekaj, la défensive du CH commence à s’imposer. Les amateurs se plaignent beaucoup moins de l’échange de Logan Mailloux contre un choix de première ronde. On l’oublie plus facilement. À l’attaque, on savait qu’Ivan Demidov allait être capable de jouer dès cette année, mais peu de gens auraient prédit que c’est Michael Hage qui aurait le plus d’impact. C’est encore difficile offensivement pour le CH, mais tout le monde voit que ça s’en vient avant longtemps.

Hutson, Monsieur Calder

Dire qu’en décembre 2024, on voyait Lane Hutson dans le «mix» pour obtenir le trophée Calder (remis à la recrue par excellence), mais qu’il était loin d’être le favori. Finalement, non seulement il l’a remporté, mais ç’a été de façon unanime. Ses 67 points lui ont permis de connaitre la meilleure saison de l’histoire du Canadien pour une recrue. C’était la 4^e meilleure saison recrue de l’histoire de la LNH, soit deux points de plus que Raymond Bourque.

Suzuki aux Jeux olympiques

On n’aurait pas parié là-dessus il y a un an jour pour jour, mais le capitaine du Canadien Nick Suzuki fera partie de l’alignement du Canada aux Jeux olympiques de Milan et Cortina d’Ampezzo, en Italie, qui débutent dans quelques semaines. Il risque d’être le quatrième centre derrière quelques-uns pas mal meilleurs que lui en Connor McDavid, Nathan MacKinnon et le capitaine de l’équipe, Sidney Crosby.

Félix dans le top 10, Leylah et Diallo dans le top 20

Après des saisons 2024 en demi-teinte, Félix Auger-Aliassime et Leylah Fernandez ont fait vibrer le Québec. Aidé par son premier titre en série Masters 1000 et deux demi-finales en Grand Chelem, Félix est de retour dans le top 10. Leylah, elle, a réintégré le top 20 et a flirté avec la 10^e place, notamment grâce à sa finale à Roland-Garros, perdu in extremis. Mais l’autre histoire qui a retenu l’attention, c’est la fulgurante ascension de Gabriel Diallo, qui s’est maintenu dans le top 20 après son quart de finale à Wimbledon.

–Jessica Lapinski

Le retour de Ferrari

Après quatre ans à avoir roulé comme s’il était avec des enfants, on s’attendait enfin à voir Max Verstappen se faire chauffer par quelqu’un, soit Lando Norris avec sa McLaren. Mais non, ni Verstappen et ni Norris ont été sacrés champions. C’est une Ferrari qui les a coiffés après une course au championnat complètement folle qui a permis à beaucoup d’amateurs de renouer avec la F1. Si vous pensiez que c’était Lewis Hamilton qui conduisait cette Ferrari, vous vous trompez. C’est Charles Leclerc qui a été couronné. C’est un premier championnat depuis celui de Kimi Raikkonen depuis 2007 pour le constructeur italien.

La meilleure équipe de tous les temps

Le record précédent était de 116 victoires en 162 matchs. Il a été éclipsé par les Dodgers cette année qui, avec 121 victoires, sont devenus l’équipe la plus dominante de l’histoire du baseball. Ç’a bien failli ne servir à rien, alors qu’ils ont remporté la série mondiale en sept matchs contre les Orioles. Mais tout compte fait, c’est complètement hallucinant ce qu’ont réussi à accomplir les Dodgers. Merci à Shohei Ohtani, qui a obtenu 15 victoires au monticule en plus de claquer encore plus de 50 circuits.

Rodgers chez les Steelers

En 2024, Aaron Rodgers ressemblait à du bois mort avec les Jets. Il est quand même revenu au jeu en 2025, mais pas à New York, puisque les Jets se sont lancés dans une 347^e reconstruction. Après quelques pichets d’ayahuasca et une retraite fermée dans une grotte du Sri Lanka, il a vu clair et s’est joint aux Steelers de Pittsburgh. Ceux-ci ont coupé les ponts avec Russell Wilson et ont tendu la main à Rodgers, qui a toujours proféré son amour à l’endroit de l’entraîneur-chef Mike Tomlin. Rodgers et les Steelers ont vu leur élan freiné en finale de conférence contre les Chargers, qui se sont ensuite inclinés contre les Lions au Super Bowl. Sachez aussi que les Jaguars, en 2025, sont toujours poches.

–Stéphane Cadorette