OTTAWA | Les récents déboires d’Équipe Canada junior n’auront pas raison du grand responsable des équipes nationales de Hockey Canada, Scott Salmond, qui assure que des changements devront être effectués pour éviter de revivre la catastrophe des deux dernières années.
Salmond était assis aux côtés de la présidente et cheffe de la direction de Hockey Canada, Katherine Henderson, samedi, lors d’un autre point de presse organisé par la fédération nationale de hockey et qui devait servir de bilan du tournoi mais lors duquel la majorité des questions ont porté sur la contre-performance canadienne.
Il s'agissait d'un vote de confiance clair : Salmond ne sera pas l’agneau sacrifié.
«Scott est un leader incroyable pour nos programmes masculins, féminins et parahockey», a assurée Henderson lorsque questionnée sur son appréciation du travail de l’homme de hockey qui, vendredi, avait pris tout le blâme pour la déconfiture canadienne.
Il l’avait fait, certes, mais à l’écouter, ainsi que le directeur général de l’équipe Peter Anholt et le dépisteur-chef Al Murray, ils n’auraient rien changé dans leurs décisions, que ce soit l’embauche de Dave Cameron ou la sélection des joueurs.
Vendredi, il a été plus transparent, à ce sujet.
«On va trouver un moyen d’être meilleur. On va faire des changements et nous serons de retour», a-t-il assuré.
Une façon de faire à revoir
Maintenant, quels seront ces changements?
«C’est encore un peu tôt pour parler des changements spécifiques, et on ne fera pas de changements simplement pour faire des changements.
«Nous allons revoir notre processus de sélection et comment on bâtit nos équipes, en utilisant des joueurs habiles, des joueurs physiques et d’autres qui amènent de l’énergie. [...] Notre façon de bâtir cette équipe sera critiquée, probablement avec raison, mais, l’ironie c’est qu’on ne saura jamais. On aurait pu prendre des joueurs différents et avoir le même résultat.»
Un personnel à temps plein?
Salmond a toutefois donné quelques indices. Tout d’abord, il a sous-entendu que Peter Anholt ne serait pas de retour avec le programme la saison prochaine, lui dont le contrat de deux ans vient de se terminer.
Mais il a aussi émis l’hypothèse que la solution se trouvait peut-être dans la mise en place d’un personnel hockey à temps plein. En ce moment, le directeur-général comme Anholt, ainsi que les entraineurs, travaillent pour leurs équipes juniors en plus de s’acquitter de leurs tâches avec Hockey Canada.
«C’est une tâche difficile de t’occuper de ton club junior en plus de l’équipe nationale», a-t-il ajouté.