Départ de Fitzgibbon: «Une odeur de fin de régime», selon le PLQ

Avec le départ du superministre Pierre Fitzgibbon, une «odeur de fin de régime» émane désormais du gouvernement de François Legault, selon le Parti libéral du Québec. 

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Les signes ne trompent pas, aux yeux de l’opposition officielle. Après la démission précipitée du poids lourd de l’Économie, les deux autres membres du premier trio de la CAQ, Christian Dubé et Eric Girard, ont dû promettre la main sur le coeur qu’ils termineraient leur mandat. Sans parler du Whip en chef du gouvernement, Éric Lefebvre, qui a quitté au printemps pour le Parti conservateur de Pierre Poilièvre. 

«Ça commence à ressembler à une fin de régime», a laissé tomber jeudi le chef intérimaire libéral, en clôture du caucus de ses députés, qui étaient réunis cette semaine à Gatineau pour préparer la rentrée parlementaire à l’Assemblée nationale.

Selon Marc Tanguay, l’usure du pouvoir est palpable, alors que le gouvernement caquiste n’a pas réussi à livrer la marchandise aux Québécois, au terme de six années au pouvoir.

«Le règne de François Legault a commencé avec sept milliards $ de surplus, (...) et il a fini avec un déficit historique de onze milliards $», a-t-il martelé, entouré de ses troupes.

Selon le PLQ, le premier ministre et son équipe «gaspillent» à outrance les fonds publics et ne livrent pas les services à la population. Il en prend pour preuve notamment les « chèques électoralistes» que François Legault a offert aux citoyens et les sommes dépensées pour les matchs hors concours des Kings de Los Angeles à Québec.

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