Crise du logement: «La pénurie la plus étendue» jamais vue au Québec, selon le FRAPRU

La crise du logement a atteint un sommet historique en 2024 alors que le taux d’inoccupation est descendu sous la barre des 3% dans toutes les municipalités du Québec, une première dans l’histoire de la province, observe le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).

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«En 2024, on a assisté à la pénurie la plus étendue qu’on n’avait jamais observée au Québec. C’est-à-dire que le taux d’inoccupation était sous la barre du seuil d’équilibre du marché de 3% partout dans toutes les municipalités», a déclaré Véronique Laflamme, porte-parole de l’organisme, en entrevue-bilan avec TVA Nouvelles.

Une légère amélioration, selon l’organisme

La situation montre toutefois quelques signes d’amélioration dans certaines régions. «Le tout dernier rapport publié juste avant les Fêtes par la Société canadienne d’hypothèque et de logement laisse entendre que le taux d’inoccupation a augmenté légèrement à travers la province. Ce n’est pas le cas partout, mais ça demeure extrêmement bas», a expliqué M^me Laflamme.

L’accessibilité au logement demeure un enjeu majeur. «On a une crise qui se transforme. On a une pénurie qui demeure très grave et qui a des impacts majeurs, notamment sur la hausse du coût du loyer. Et cette crise-là, actuellement, en est devenue une d’inabordabilité», a souligné la porte-parole du FRAPRU.

Face à la stratégie gouvernementale qui mise sur la construction accélérée de logements, le FRAPRU plaide pour des objectifs plus ciblés.

«Si on veut que ça fasse une différence, il faut avoir des cibles maintenant de logements sociaux sans but lucratif parmi ces milliers de logements qu’on veut construire», a conclu la porte-parole, ajoutant que «les logements récemment construits sont extrêmement chers et ne correspondent pas à la capacité de payer de bien des ménages».

*Ce texte, généré avec l’aide de l’intelligence artificielle, a été revu et validé par notre équipe.