Crise du logement à Rimouski: elle aide les étudiants étrangers à se loger mais «ne peut pas tous les sauver»

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Depuis 10 ans, une Rimouskoise aide comme elle peut des étudiants étrangers qui risquent de se retrouver à la rue à leur arrivée au pays en leur offrant un toit temporaire, de l'aide et de la compassion.

«Quand j’en vois qui disent qu’ils n’ont nulle part où vivre, je les loge temporairement si je peux ou j’essaie de leur trouver un endroit où vivre», explique Katy Pouliot.

Sur des groupes de recherche de logement à Rimouski, des dizaines d’annonces d’étudiants cherchant un endroit où loger sont publiées chaque jour. Et c’est principalement à cause des prix des chambres ou des appartements, beaucoup trop élevés pour certains étudiants, que plusieurs se retrouvent le bec à l’eau.

«On voit des 3 et demi à 800$-900$ par mois, parfois plus. C’est exorbitant! Il y a beaucoup de propriétaires qui profitent de la situation, c’est déplorable», dénonce Mme Pouliot.

«Moi je ne peux pas tous les sauver ou les aider», souffle-t-elle.

Aider au mieux

Depuis presque 10 ans, celle qui est adjointe aux ventes pour un concessionnaire Ford accueille parfois chez elle des étudiants de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) qui débarquent au pays et qui n’ont pas réussi à se trouver de logement.

«La première fois, c’était une jeune Tunisienne. Elle ne trouvait rien et je ne voulais pas qu’elle se retrouve dans des endroits pas recommandables, alors je lui ai proposé de venir vivre chez moi dans la chambre d’ami», poursuit Mme Pouliot.

Depuis, la Rimouskoise a hébergé plusieurs étudiants, qui venaient notamment du Congo ou du Sénégal, qu'elle loge à moindre coût.

«Quand ils arrivent ici, ils n’ont que leurs vêtements. Ils arrivent dans un pays qu’ils ne connaissent pas, dans une autre culture, ce n’est pas facile», insiste-t-elle.

Actuellement, elle loge deux frères qui viennent du Sénégal et dont les chambres n’étaient pas disponibles avant septembre.

«Quand ils vont pouvoir emménager, on va les aider», explique-t-elle.

Prix exorbitants

Depuis le printemps, Mme Pouliot et son conjoint Martin Leblanc ont emménagé ensemble. Ils ont donc décidé d’entièrement rénover et louer la maison de monsieur à des étudiants. Cinq jeunes étudiantes s'y sont installées.

«Ça a pris une fin de semaine, sans même faire d’annonces pour avoir des locataires. Là, elles paient toutes 500$ tout inclus: meubles, draps, vaisselle, électricité et internet», indique Mme Pouliot, qui les aide aussi à aller faire leur épicerie s’il faut.

Celle qui a le cœur sur la main espère que le marché change rapidement avec les nouvelles constructions qui se font à Rimouski.

«Les propriétaires de vieux immeubles n’auront pas le choix à un moment donné de baisser les prix, parce qu’un vieux logement affiché à 1500$, ça n’a aucun sens», estime Mme Pouliot. 

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