Les baisses de l’immigration temporaire prévues par nos gouvernements pourraient rimer avec le grand retour des pénuries de main-d’œuvre, selon l’Institut du Québec.
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«Est-ce que la baisse de l’immigration temporaire pourrait venir exacerber les pénuries de main-d’œuvre?», se demande à voix haute Emna Braham, PDG de l'Institut du Québec (IDQ).
Ces derniers mois, Le Journal a raconté plusieurs histoires de patrons d’entreprise au bout du rouleau, qui saisissent mal pourquoi on les priverait de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
«Il n'y a rien de réglé. On a engagé un consultant pour aller à Ottawa. Personne ne nous aide. On consulte des avocats», se désolait encore le 10 décembre dernier Mélanie Dufresne, directrice stratégique de Tremcar.
Si en plus d’avoir moins de travailleurs étrangers, la croissance économique est au rendez-vous cette année, nos PME auront encore plus de mal à recruter.
D’après Emna Braham, le plan de retour à l’équilibre budgétaire au Québec risque aussi d'impacter l’emploi dans le secteur public, qui est le principal moteur de création de postes.
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