Le visage des Québécois qui demandent de l’aide change. C’est le cas dans les banques alimentaires, où les gens qui ont un emploi comptent maintenant pour 20% de la clientèle. C’est aussi le cas de ceux qui consultent les conseillers budgétaires d’Option consommateurs.
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«Ce n’est pas tout le monde qui est habitué à vivre paye par paye», raconte Alyssa Marchetta, l’une des conseillères de l’organisme. C’est la réalité de davantage de Québécois, qui n’ont pas tous le réflexe de demander de l’aide au bon moment, constate la spécialiste consultée par davantage de gens en emploi que par le passé.
«Rien ne sert d’attendre d’être endetté pour nous consulter», dit-elle. Elle invite ceux qui voient le ciel s’assombrir au-dessus de leurs finances personnelles à faire des démarches plus tôt que tard.
«Il n’y a aucune honte à demander de l’aide... plutôt l’inverse», lance la conseillère budgétaire.