La prochaine semaine s’annonce très chargée pour le premier ministre Justin Trudeau et pourrait être décisive alors que les pressions auxquelles il fait face continuent de s’intensifier.
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M. Trudeau a entamé son année 2025 avec une première apparition publique, vendredi, pour signer le livre de condoléances de l’ancien président américain Jimmy Carter, à la suite d’un temps des Fêtes où il s’est fait des plus discrets.
Le premier ministre n’a d’ailleurs pas été présent lors des revues télévisuelles de fin d’année, lui qui avait annulé toutes ses entrevues à la suite de la démission de sa vice-première ministre, Chrystia Freeland, un peu plus d’une semaine avant Noël.
Depuis cette annonce choc, de nombreux députés du parti réclament son départ.
«C’est un désaveu qui s’est rarement vu dans l’histoire du Parti libéral», affirme le chargé de cours au Département de sciences politiques de l’UQAM, André Lamoureux. «Actuellement, l’effondrement du Parti libéral, c’est absolument inouï.»
«Personne n’aurait pensé il y a quelques années que ça se produirait, mais c’est le cas actuellement», ajoute-t-il. «Plus ça avance, plus le désastre va être grave pour le parti.»
L’avenir du premier ministre sera assurément discuté lors des caucus régionaux du parti qui auront lieu lundi et du caucus national qui se déroulera mercredi.
Lors de ce dernier caucus, une longue rencontre, qui pourrait durer jusqu’à six heures, est d’ailleurs prévue.
En plus des députés au sein même du Parti libéral qui réclament le départ de Trudeau, les partis d’opposition semblent plus unis que jamais dans leur désir que soient tenues des élections fédérales au cours des prochains mois.
Le Parti conservateur compte d’ailleurs déposer une motion de censure mardi au Comité permanent des comptes publics pour tenter de faire tomber le gouvernement.
Le premier ministre devrait finalement conclure jeudi sa semaine très chargée, en assistant aux funérailles de l’ex-président américain Jimmy Carter.
Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus.