Adolescent de 15 ans mort d’une surdose: un des accusés n’est pas un «petit poisson»

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Un trafiquant de drogue de synthèse qui serait relié à la mort par surdose d’un ado montréalais n’est pas un «petit poisson», a déjà dit un juge à la suite d’une enquête sur «un des plus importants vendeurs de drogue» de la métropole.

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«Il avait un sens des affaires aiguisé en offrant de la drogue gratuite pour rendre les gens accros et les faire revenir», avait commenté le juge Dennis Galiatsatos, lors d’une enquête sur remise en liberté en 2022.

Il s’exprimait à propos de Laxshan Mylvaganam, un trafiquant de 24 ans qui s’était fait pincer avec des dizaines de milliers de comprimés de drogue de synthèse et de produits de cannabis.

«Vendre de la drogue est son métier, son style de vie, avait dit le juge. Il a les deux mains dedans, tellement qu’il avait une plaque d’immatriculation personnalisée avec son surnom de vendeur.»

Il aurait récidivé

Mylvaganam avait éventuellement plaidé coupable, écopant de quelques mois d’incarcération. Et de toute évidence, son séjour à l’ombre ne l’a pas aidé à se remettre sur le droit chemin.

C’est que le 22 décembre dernier, le jeune montréalais Mathis Boivin avait consommé un comprimé avant d’aller se coucher, en croyant qu’il s’agissait d’oxycodone. Il contenait plutôt de l’isotonitazène, une drogue encore plus puissante que le fentanyl. Le jeune a fait une surdose et est décédé dans la nuit.

«On a passé par toutes les étapes: le choc, la colère, le déni. Mais Mathis a un frère et une sœur de 13 et 11 ans qui ont besoin d’une famille unie qui regarde en avant. C’est ce qu’on fait», a commenté au Journal Christian Boivin, le père du jeune, hier.

Et à la suite d’une longue enquête, les policiers croient bien avoir retrouvé ceux qui auraient vendu la drogue au jeune Mathis.

Christian Boivin a perdu d’une surdose son fils Mathis, qui a avalé un comprimé d’isotonitazène, en ne sachant pas qu’il était plus fort que le fentanyl. Photo PIERRE-PAUL POULIN

Père soulagé

Il s’agit de Mylvaganam et d’un mineur qui ne peut être identifié en raison de son âge. Simon Paquette Gerardo, 34 ans, et Philippe Lévesque-Plamondon, 37 ans, ont également comparu en compagnie de Mylvaganam, bien qu'ils n'ont rien à voir avec le décès du jeune Mathis.

«J’ai pas de rapport avec ça, je comprends pas», a d'ailleurs lancé en pleurs Lévesque-Plamondon, lors de sa comparution.

Il s’agit du seul des accusés à avoir été remis en liberté sous caution, les autres restant détenus jusqu’à nouvel ordre. Notons toutefois que le trio n'est pas directement en lien avec la drogue vendue au jeune Mathis, mais pour des événements liés à la drogue qui seraient survenus ce mois-ci.

«C’est trop dur de prouver qu’il s’agit d’un homicide, mais pour moi, c’est ça, c’est un meurtre, celui de mon fils, j’espère que [Mulvaganam et le mineur] ont des morts de jeunes sur la conscience», a commenté M. Boivin, après avoir pris connaissance des accusations.

Il tenait d’ailleurs à être présent à la cour, afin de voir le visage des accusés.

«Ça fait du bien de savoir que la police a pu identifier qui a vendu la drogue», a-t-il fait savoir.

Il a ensuite déploré que des trafiquants aient pu vendre de la drogue en ligne, et même faire des promotions pour rendre accros les jeunes.

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