5 décisions impardonnables de Dave Cameron

5 days ago 4

Mondialisation oblige, la parité est de plus en plus présente au Championnat mondial junior de hockey. C’est derrière cette réalité que l’entraîneur-chef Dave Cameron s’est réfugié, jeudi soir, pour justifier l’élimination du Canada dès le premier tour.

«Ce tournoi était exactement ce à quoi je m’attendais. Il y a trois ou quatre équipes qui peuvent le gagner et tu dois gagner les matchs sans lendemain», a-t-il observé en guise d'autopsie. 

Dave Cameron: “I think this tournament was exactly what I knew it was going to be coming in. It was going to be 3-4 teams that could win it, there was going to be no easy to win games, you’ve got to win those sudden death games. It just verified that that’s exactly what it is.”

— Scott Wheeler (@scottcwheeler) 3 janvier 2025

N’empêche, sur papier, le Canada devait se rendre bien plus loin qu’au premier tour éliminatoire, et ce, malgré des sélections discutables de l’état-major.

Une part du blâme repose sur les épaules de Cameron, qui a trop souvent semblé dépassé par les événements et a enchaîné les décisions discutables.

Voici cinq décisions de l’entraîneur-chef qui ont coulé cette édition d’Équipe Canada junior.

Pas assez d’entraînements

C’était tellement étrange qu’un entraîneur professionnel a envoyé un message texte au journaliste Scott Wheeler pour le signaler: pourquoi le Canada s’entraîne-t-il très peu lors de ce tournoi? L'équipe a annulé des entraînements le 27 décembre et le 1er janvier, en plus de deux séances matinales les jours de match.

A text from a pro coach this morning: “Why doesn’t Team Canada ever go on the ice?”

Canada cancelled its practices on Dec. 27 and Jan. 1, and has now cancelled two morning skates as well. Haven’t skated since NYE loss to USA.

— Scott Wheeler (@scottcwheeler) 2 janvier 2025

Questionné à ce sujet au terme de la défaite des siens jeudi soir, Cameron a plaidé que ses joueurs étaient fatigués et qu’il n’y a pas de système pour une équipe fatiguée.

La Tchéquie avait patiné en matinée, quant à elle, et ne paraissait pas trop exténuée...

Pinelli attaché à McKenna et au top 9 

Ne cherchez pas trop loin pour comprendre pourquoi Cameron capote sur Luca Pinelli. C’est son joueur. Non, littéralement son joueur. Cameron le dirige avec les 67 d’Ottawa dans la OHL.

Et Pinelli, malgré de timides performances et une récolte tout aussi timide d’un but et une aide, a été employé systématiquement au sein des trois premiers trios, et presque toujours avec le prodige Gavin McKenna au cours du tournoi. De meilleurs éléments offensifs étaient pourtant à la disposition de Cameron.

Carson Rehkopf retranché

Non seulement Carson Rehkopf est-il l’un des francs-tireurs les plus redoutables du junior majeur canadien, il était aussi le compagnon de trio de Porter Martone avec les Steelheads de Brampton.

Or, Cameron n’a jamais utilisé ces deux attaquants avec une chimie naturelle au sein d’un même trio. En fait, Rehkopf a été laissé de côté pour le match sans lendemain contre la Tchéquie.

Gavin McKenna pas suffisamment utilisé

McKenna n’a pas empilé les points. Il n’a pas joué comme le prochain Connor McDavid du hockey. Mais tout observateur voyait son talent ressortir lors de ses présences sporadiques sur la patinoire malgré sa production tiède.

En quête d’un but, Cameron l’a d’ailleurs promu au sein du premier trio en fin de match contre la Tchéquie. C’était la bonne décision, mais elle a été prise beaucoup trop tard. En plus, Cameron a eu le culot de l'envoyer purger la punition majeure de cinq minutes de Cole Beaudoin plus tôt dans le match. 

Le pilote du Canada aurait vite dû identifier McKenna comme le chef de file de son attaque et l’utiliser à profusion. 

Aucune imputabilité

On ne cassera pas trop de sucre sur le dos d’Easton Cowan. Le pauvre adolescent se fait intimider sauvagement sur les réseaux sociaux depuis le début du tournoi. Pas très édifiant de la part des guerriers du clavier.

Mais on ne peut passer sous silence le fait qu’à la suite de sa punition coûteuse, impardonnable et carrément inutile contre les États-Unis en fin de rencontre, mardi dernier, Cowan a été récompensé avec de généreuses minutes en avantage numérique et au sein du premier trio.

Un drôle de message à envoyer, sachant que le Canada était plombé par du jeu individualiste.

*** Disclaimer: This Article is auto-aggregated by a Rss Api Program and has not been created or edited by Bdtype.

(Note: This is an unedited and auto-generated story from Syndicated News Rss Api. News.bdtype.com Staff may not have modified or edited the content body.

Please visit the Source Website that deserves the credit and responsibility for creating this content.)

Watch Live | Source Article